L’actualité de cette rentrée a été absolument dramatique par ces révélations d’attouchements et de crimes en tous genres, en matière de sexualité sur des enfants de tous âges. Ne revenons pas dessus, nous avons la presse pour nous décrire ces situations et ces drames sinistres.
Ce qui nous importe à Com’ je t’aime, c’est d’apporter notre contribution pour que cessent ces scandales qui détruisent nos enfants et nos jeunes.

 

Mon corps c’est moi, et ce corps est beau !

Non mon corps n’est pas un objet pour te faire plaisir ou se faire plaisir ! Non je ne fais pas ce que tu me demandes, car je ne suis pas ta chose ! Mon corps sexué, tu ne peux ni le regarder ni le toucher ni le caresser, je le garde pour la personne que je choisirai d’aimer… Je ne suis pas un jeu et mon corps n’est pas un jeu !
Il demeure que cette parole, pour être efficace et construire l’enfant, doit révéler la vraie et belle finalité du corps : exprimer l’amour, parfois donner la vie.

La finalité du corps : Exprimer l’amour et parfois donner la vie !

Oui nous osons espérer et nous le croyons que l’information, c’est-à-dire la prise de conscience chez l’enfant, même encore jeune, du sens de son corps sexué et de sa finalité qui est d’exprimer l’amour et parfois donner la vie, est absolument indispensable pour que l’enfant puisse se positionner par rapport aux violences qu’il pourrait subir, qu’elles soient verbales, oculaires mais aussi physiques.

Une relation de confiance à construire entre l’enfant et l’adulte

Affoler les enfants en leur mettant le doute sur les adultes, leur expliquant que l’adulte est un prédateur en puissance, aura pour conséquence grave, la perte de confiance de l’enfant à l’égard de l’adulte… Qui pourra alors me protéger dans la vie ? Qui pourra me montrer le chemin de la vie ? Suis-je définitivement seul face aux dangers de la vie ?
Toutes ces interrogations secrètes, inconscientes souvent, sont pourtant bien présentes et mettent nos enfants dans une angoisse de plus en plus exacerbée, révélée par des comportements violents en cours de récréation, d’agitation ou d’apathie, d’incapacité à se concentrer en classe etc.
Dire à un très jeune enfant : « aucun adulte ne doit toucher ton sexe ni tes fesses » le met dans une situation très délicate. En effet si à la maternelle, lorsque pris de diarrhée il ne se laisse alors toucher, c’est-à-dire tout simplement aider à se changer par l’institutrice ou l’adulte présent à ses côtés, cela devient alors un vrai problème. L’adulte qui ne peut se résoudre à le laisser dans une telle situation, sera alors perçu comme un agresseur par l’enfant bien malheureusement.
L’adulte doit rester, la personne qui veut du bien à l’enfant, au risque que celui-ci ne puisse grandir sereinement. Expliquer l’inceste, c’est mettre un doute terrible chez l’enfant au sujet de son papa… Quoi de plus déstabilisant !

Parlons, en vérité, de l’amour et de la sexualité à nos enfants

« La beauté sauvera le monde » nous dit Dostoïevski, voilà notre credo !

Piètre et bien naïve réponse penseront certains ; Com’ je t’aime affirme… Osons cette parole, elle n’a jamais été dite ni dans les familles ni évidement dans les médias… Si les médias ont libéré la société du tabou du sexe, les familles en revanche, qu’elles soient celles du siècle précédent, comme celles d’aujourd’hui, restent encore et bien souvent muettes pour parler en vérité de l’amour et de la sexualité.

IL y a urgence…  Nous avons là, sans aucun doute, au moins une clé pour une vraie prévention !